En effet, et selon le revue, le fait que les plantes productrice de ces biocarburants peuvent bel et bien absorbé les quantités de CO2 générées par la combustion des ces dernier est irréfutable, mais le problème est que des nouvelles sources d'émissions de CO2 s'ajouteront. Ces sources sont généralement la déforestation et la décomposition des grandes quantités de déchets végétaux qui sont le résultat de la transformation des sols en terre cultivables. Selon les auteurs de l'étude un minimum de 50 années pouvant aller jusqu'à un siècle et demi (167 ans) est nécessaire pour pouvoir équilibrer le surplus d'émissions avec ce qu'on va gagner en utilisant les biocarburants.
Cette nouvelles étude lance un nouveau défi devant la généralisation de l'utilisation d'une telle source d'énergie qui s'ajoute à la liste des problèmes déjà existant : la compétition avec la culture alimentaire et le risque de causer une hausse des prix des denrées alimentaires, les dépenses d'énergies pour ce type de culture intensive, la compétition pour les sols cultivables...
Ainsi on ne peut que constater que la quête vers la diminution des émissions de gaz à effet de serre, la diminution de l’indépendance au pétrole et le développement des biocarburants s'avère bien difficile et longue mais pas impossible puisque plusieurs autres alternatives pour la productions de l'énergie propres sont très prometteuses.
5 commentaires:
avant tout, ça m'a fait énormément plaisir de voir quelqu'un parler d'environnement sur son blog!
mais j'ai quelques demandes, puisque je m'intéresse a ce sujet puis je avoir la référence de l'article cité (les chiffres sont vraiment intéressants).
ensuite je tiens à ajouter que les "bio carburant" risquent de se faire retirer le préfixe bio. on va plutot les appeler carburants d'origine végétale. Puisqu'en terme de séquestration de carbone ils présentent un bilan négatif.
enfin juste une petite remarque, la revue science n'effectue aucune recherche mais elle publie des articles, les recherches sont effectuées par des labos et/ou chercheurs.
@moon's girl: Je suis d'accord avec ce que tu as dis à propos de la revue (pas de recherche mais de la publication), et je suis désolé pour cette erreurs.
Pour ce qui est de la référence, j'en ai pas. Je publie des informations que je retrouve sur le web, que je lis dans des revue ou qui sont d'actualités, mais ce dont je suis sûr c'est de la crédibilité de leurs origines.
Je m'efforce toujours d'être à jour concernant les nouvelles technologies et spécialement celles qui se soucient de l'environnement.
En tout cas, je te remercie pour ton commentaire et tes remarques.
Personnellement, je me demande pourquoi les constructeurs automobiles ne font pas plus d'effort pour développer une technologie vraiment propre sans aucun rejet atmosphérique. Les solutions techniques sont là : l'électricité, l'hydrogène et même l'eau je crois. Seulement le lobby des sociétés pétrolières maintient un statut quo, mais voilà le glas a sonné, nos enfants n'auront pas le "plaisir" de faire vrombir les moteurs à explosion !!! Un mal pour un bien
@citoyen : Je suis d'accord avec toi, mais je pense aussi que toutes utilisations hâtive d'une technologie qui n'a pas encore fait ses preuves et dont les effets à long termes sont encore inconnue (sur l'environnement, l'économie, la société...) peut nous mener à un autre désastre d'une plus grande ampleur.
Et c'est ce qui est exactement arrivée en utilisant le pétrole et avant lui le charbon : chercher à trouver une solution à un problème pour en créer un autres qui soit plus complexe.
Les sources d'énergies propres ne manquent pas mais il faut du temps pour pouvoir les utiliser d’une façon optimale et d'après ce que je vois, leurs utilisations se généralisent chaque jour de plus en plus.
Les répercussions d'une production et d'une commercialisation à grande échelle seraient d'une ampleur universelle, faut-il rester initialement prudent ?!
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